Monter une application mobile React Native en une semaine ? Oui, c’est jouable. Suis ce tuto express et prépare-toi à passer du fichier blank à l’app testable sur iOS et Android, sans brûler tes nuits.
Plan de vol pour ton application mobile
Pour tenir le timing, on découpe la semaine en jalons clairs. Chaque jour a son livrable. À la fin : une application mobile fonctionnelle, prête à être partagée à ton équipe ou tes bêta-testeurs.
Jour 0 – Pré-vol : installe ton cockpit
Check-list matériel
- Node ≥ 18 LTS
- Yarn ou pnpm (plus rapide que npm, trust me)
- Watchman (macOS), Java 17 (Android SDK), Xcode 14 (si tu vis côté iOS)
- Un compte Apple Developer ou Google Play Console (facultatif pour l’instant mais gagne du temps)
On a déjà vu des équipes perdre une journée parce qu’un JDK n’était pas à jour. Vérifie avant, tu diras merci plus tard !
Lance React Native en 5 commandes
npx react-native init MyWeekApp --template react-native-template-typescriptcd MyWeekAppyarn iosouyarn android- Écran blanc ? Parfait, ton application mobile respire déjà.
- Versionne :
git init && git commit -m "chore: first flight"
Jour 1 – Maquette rapide et navigation
Pas de design figé ? Utilise Figma pour un wireframe express. En parallèle, installe @react-navigation/native pour switcher entre Home et Settings. Deux vues, un header custom, basta.
- Ajoute un thème light/dark via
useColorScheme(). - Place un logo temporaire : tu le changeras le jour 5.
Astuce perf : active Hermes ; l’app démarre 25 % plus vite sur Android, idéal pour un MVP.
Jour 2 – État global et appels API
Un MVP sans données, c’est tristounet. Branche-le sur une API mock (jsonplaceholder.typicode.com) ou un backend maison. Avec Zustand ou Redux Toolkit, gère l’état sans migraine.
À ne pas oublier
- Gestion d’erreur élégante : toast ou snackbar.
- Loader pleine page pour les requêtes longues.
- Variables d’environnement via
react-native-config.
Ton application mobile commence à parler au monde extérieur ; poste un GIF sur Slack, ça motive l’équipe.
Jour 3 – Authentification sans prise de tête
Choisis une stratégie : Magic Link (Supabase), OAuth (Firebase), ou un backend custom. Pour aller vite :
- Installe
@react-native-google-signin/google-signinpour Google. - Côté Apple,
@invertase/react-native-apple-authentication. - Protège les routes sensibles avec un hoc
withAuth.
Anecdote vécue : on a doublé le taux d’inscription en remplaçant le mot de passe par un Magic Link. Simple, efficace.
Jour 4 – UX polish et accessibilité
Les détails font la diff :
- Utilise
react-native-reanimatedpour un header qui se rétracte au scroll. - Vérifie le contraste et la taille des polices. A11y first.
- Traduction :
i18nextpour préparer l’app au marché international.
Une application mobile inclusive signe souvent la victoire sur les stores.
Jour 5 – Tests et debugging
Pas de panique, on teste le plus critique en priorité.
Automatisés
- Unit :
jest+@testing-library/react-native - E2E :
detox
Humains
- Crash?
Sentryen prod only. - Bêta sur TestFlight ou Firebase App Distribution.
On a déjà vu des apps qui plantent au pire moment… Crois-moi, mieux vaut tester !
Jour 6 – Build et publication
On y est. Génère les builds release :
eas build -p ios --profile productioneas build -p android --profile production
Prépare les visuels store, la description courte, quelques mots-clés. Ton application mobile atterrira en review sous 24-48 h sur Apple, un peu plus chez Google.
Jour 7 – Rétro & next steps
Checklist MVP
- Onboarding fluide
- Fonction principale testée
- Tracking analytics basique
- Plan de support (FAQ, mail, chatbot)
- Roadmap V2 priorisée
Bref, tu viens de sortir une application mobile React Native en une semaine. Pas mal, non ?
Les pièges à éviter
- Surcharger le scope : reste sur l’essentiel.
- Ignorer les performances Android low-end.
- Repousser le test sur device physique (l’émulateur ment parfois).
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